L’élevage de bovins est une tradition fortement ancrée dans la culture australienne, et pour cause, on trouve des élevages de bétail à travers tout le continent, dans la quasi-totalité des états de l'Australie. C’est aussi en Australie qu’est élevé le fameux bœuf Wagyu, mieux connu des connaisseurs sous le patronyme de bœuf de Kobé, qui est réputé produire la meilleure viande de bœuf du monde. Cet animal, originaire du Japon, s’est particulièrement adapté au climat semi-tropical des régions sud de l’Australie et offre aux connaisseurs une chair au goût exceptionnel, si fondant que sa texture incomparablement tendre est parfois comparée à du beurre.
Les races de bétails australiennes sont nombreuses, elles peuvent toutefois être divisées en deux groupes principaux : races tempérées sont dérivés des actions britanniques et européennes, et races tropicales développées à partir des tensions du zébu indien, généralement connues sous le nom de Brahman. La localisation géographique des espèces joue un rôle important dans la sélection du troupeau. On trouve les races bovines tempérées sur les territoires les plus humides du nord, caractérisé par des précipitations plus élevées. Les races tropicales, moins soumises aux écarts de température, sont légion dans les régions du sud. D’une manière générale, quelle que soit la région de provenance du bœuf australien, celui-ci se caractérise par sa grande qualité et un goût très savoureux. Les conditions d’élevage en pleine nature sont la garantie que le bétail australien reçoit une nourriture saine.
Loin de se cantonner au steak d’autruche, les australiens sont de vérit ables amateurs de viande de bœuf. Le cuberol australien est prélevé au cœur de l’entrecôte des bœufs australiens. Ce morceau tendre au goût prononcé plaira tout particulièrement aux amateurs de viande. Le cuberol est une pièce de viande très travaillée en boucherie. Elle est soigneusement découpée et débarrassée des résidus de graisses ou filandreux, opération qui permet d’obtenir ce fameux fondant qui ravira vos palais. Bien qu’il puisse être cuisiné de différentes façons, il est dommage de faire cuire le cuberol australien dans une sauce trop épicée qui pourrait en masquer l’unique saveur. Il est préférable de servir les sauces à part, et de choisir des condiments neutres pour l’assaisonner.